Cap au sud.
Après avoir encaissé la défaite des Yankees et passé une nuit salvatrice, selon le même rituel, downtown to the United nation… Puis, je prends le métro à Grand central, direction dowtown town City hall. Sitôt sortie, je m’engage sur le pont de Brooklyn afin de le traverser dans un sens, puis dans l’autre. N’oublions pas qu’à New-York, nous naviguons dans tous les sens. En traversant l’East river, qui coule à flot, j’ai cette agréable sensation de naviguer sur une caravelle. La vue de Wall Street et de ses alentours s’offrent à moi. De retour, je m’enfile et m’engouffre dans les défilés du quartier. Je me faufile entre les maisons basses les buildings et les squares… La lumière force son talent pour se déposer au sol, en vain ; Les tours en sortent vainqueurs. Sur toutes les places, l’animation bat son plein. Les street dancers exercent avec brio et bonne humeur leur art. Le quartier, même sans lumière reste jouissif.
Soudain, je suis pris dans la marée humaine et je me laisse porter par le flux jusqu’à Wall street. De grosses colonnes matérialisent l’entrée de la bourse… Je casse la croûte sur les marches du bâtiment avec le premier président des Etats unis. George Washington. Il me vient une foule de questions sur la politique intérieure du pays, mais sachant qu’il restera de marbre, je m’abstiens…
Wall street , la rue du mur. Deux mondes bien distincts, les new yorkers et les indiens et aujourd’hui les libéraux et les gens solidaires. Où se trouve la cause profonde de cette scission ? … La palissade n’existe plus, le mur est toujours en place…
La marée me pousse jusqu’à South Seaport, cap de l’île. En fait, les ports, les gares ne sont jamais des arrivées, mais toujours des départs. Les arrivées n’existent pas, nous sommes toujours amenés à nous diriger vers un ailleurs sans jamais atteindre la destination… Les arrivées ne sont jamais que des étapes.
Je prends le ferry, direction Staten Island. En passant à proximité d’Ellis Island avec le bateau, j’ai une pensée pour ces émigrants, qu’ils furent irlandais pour fuir la famine ou autres. Ils étaenit loin de savoir que l’arrivée ne se trouvait pas ici. Il se s’agissait en fait, que d’un nouveau départ.
Je débarque sur State Island et suis tout de suite aimanté par le ballpark. Il n’y a pas de hasard, une partie se prépare… J’assiste à l’échauffement des deux équipes et je reste subjugué…
Retour avec le ferry, métro, un coup d’œil devant le musée d’art contemporain et fort de constater la queue immense pour entrer. Le vendredi soir, c’est nocturne et gratuit. Pour moi, ce sera pour une prochaine fois. A nouveau le métro, uptown, boulevard Frederick Douglass à pied et sweet home…
Ce soir, comme tous les new-yorkers, je suis en week end...
A suivre...